Islas Bellestas et reserve de Paracas

26 août 2006

Nous retrouvons Christophe et Dorothée à 7h moins 5 sur la Plaza de Armas. On dort tous encore un peu !
Le minibus part à 7h comme prévu et nous arrivons au port 30 minutes plus tard. 
Hélas, la mer n´est pas bonne et aucun bateau ne peut quitter le port… tant pis, on papote, nous sommes en bonne compagnie !

Finalement, à presque 11h, les bateaux ont l´autorisation de partir et chaque groupe se rue vers son bateau. C´est la cohue !

La bateau s´arrête en 1er devant le candélabre, un gigantesque dessin à 3 branches de 150 mètres de haut, taillé sur les collines côtières. Personne n´en connaît ni l´origine, ni la signification. 
Certains le rattachent aux lignes de Nazca, d´autres pensent que représentant la Croix du Sud, il aurait pu servie de repère aux navigateurs d´antan. D´autres pensent qu´il aurait été inspiré par une variété de cactus local, aux propriétés hallucinogènes….

Puis le bateau part en direction des îles, complètement rocheuses, avec de multiples anses et grottes. L´île est complètement recouverte d´oiseaux : des pélicans, des cormorans par centaines, et même des manchots qui se dandinent.
Puis il y a des colonies d´otaries et de lions de mer, certains dans l´eau, mais la plupart affalés sur les rochers, à moitié endormis…. 
Plus loin, il y a une plage complètement recouverte d´otaries, c´est impressionnant.

Les déjections de ces immenses colonies d´oiseaux s´appellent guano et sont très riches en nitrogène. 
Connu pour ses propriétés fertilisantes avant même l´époque des incas, le guano devint au milieu du XIXeme siècle, le 1er produit d´exportation du Pérou, et fut expédie par bateaux entiers vers l´Europe et l´Amérique du nord !

En tout cas, on ne s´est pas pris de guano sur la tête, tant mieux pour nous ! 
Le bateau repart au bout d´une heure, nous sommes émerveillés par ce que nous avons vu. Nous ne pensions pas voir les animaux de si près.

Nous repartons en minibus pour la réserve nationale de Paracas, qui s´avère beaucoup plus décevante que ce matin. 
On nous montre des flamants roses, mais ils sont si loin qu´on ne voit que de petits points !

Le point fort de l´après-midi est le point de vue sur l´océan dont les vagues viennent se briser sur une immense falaise ocre et plus loin une curieuse formation rocheuse, implantée dans la mer, creusée en son centre en forme d´arche, surnommée la Cathédrale. 
Les autres me disent que ça ressemble aux falaises d´Etretat.

Puis déjeuner tous les 4 face a la mer, dans un village de pécheurs appelé Laganillas. Enfin, il est 15h30 et nous étions affamés !

De retour sur Pisco, nous quittons Dorothée et Christophe, que nous allons probablement revoir d´ici quelques jours car nous faisons le même itinéraire.

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